Comment ne plus avoir peur de déléguer ?

Vous aimeriez déléguer une partie de votre travail mais cela vous angoisse plus qu’autre chose ? Voici nos conseils pour un processus de délégation efficace et rassurant.
Romane Salvador
Publié le  
28/4/2021
, mis à jour le  
13/2/2023 18:00

Savoir déléguer est une compétence précieuse pour un manager. Mais pour certains, c’est précisément l’une des plus compliquées à mettre en pratique… Si tel est votre cas, voici comment vous justifiez probablement votre crainte de déléguer :

  • Expliquer une tâche vous prendra plus de temps que la faire vous-même ;
  • Votre rôle au sein de votre équipe ainsi que votre savoir sont indispensables ;
  • À quoi bon déléguer cette tâche que vous aimez faire vous-même ?
  • Vos équipes ont une charge de travail déjà importante, vous n’allez pas leur en ajouter…
  • Pouvez-vous réellement faire confiance à cette personne ?
  • On n’est jamais mieux servi que par soi-même.

Nous avons visé juste ? Quelle que soit votre raison, il est essentiel de continuer à affiner cette compétence, car refuser de déléguer peut avoir des conséquences négatives. Non seulement vous surchargerez votre emploi du temps et donnerez la priorité aux mauvaises tâches, mais vos équipes manqueront de belles occasions d’apprentissage et d’évolution. Alors, pour vous aider à dissiper ces craintes, voici nos conseils pour instaurer un processus de délégation efficace et rassurant.

Commencez par reconnaître votre appréhension pour accepter de lâcher prise

La première étape consiste à identifier les raisons qui vous empêchent de déléguer.
Avez-vous peur que le travail d’une tierce personne soit de qualité inférieure au vôtre ? Que les délais ne soient pas respectés si vous n’avez plus la main dessus ? Que la personne en question abandonne, vous obligeant à terminer le boulot à sa place à la dernière minute ? Relisez également les arguments énoncés dans l’introduction pour débusquer le vôtre. Une fois celui-ci identifié, il sera plus aisé de travailler sur vous-même pour surmonter votre crainte.

Par exemple, il est courant d’avoir l’impression d’être le seul capable d’accomplir une tâche à 100 %, mais cela est la plupart du temps illusoire…

Petit à petit…

Si vous appréhendez toujours la délégation, démarrez doucement. Déléguez d’abord de petites tâches à faible risque, puis passez à des tâches plus importantes. Au fur et à mesure, la délégation deviendra moins stressante et plus routinière. Une fois que vous avez lâché prise et que vous êtes prêt à déléguer des tâches à plus grande valeur ajoutée, il est primordial de construire et de répéter un plan d’action en commençant par identifier les tâches à déléguer puis la bonne personne à qui les confier.

Vous ne savez pas par où commencer ? Découvrez de nombreux exemples de tâches à déléguer !

Fournissez les bonnes ressources

Si la personne à qui vous déléguez du travail a besoin d’une formation, de ressources ou d’une autorité pour mener à bien le projet qui lui est confié, il vous appartient, en tant que manager, de lui fournir ces trois éléments. Confier à quelqu’un une tâche impossible sera frustrant pour les deux parties ; votre collègue ne sera pas en mesure d’atteindre le résultat souhaité et vous devrez probablement réinscrire ce travail sur votre to-do-list. Soyez donc à l’écoute ! Cette étape de formation/transmission de connaissances ne sera jamais du temps perdu.

Déléguer, mais ne pas couper les ponts

Même si vous voulez éviter la microgestion, vous devez établir un canal de communication afin que la personne à qui vous déléguez puisse vous poser des questions et faire le point sur les progrès accomplis. En matière de délégation, la réussite réside dans le juste équilibre : votre objectif n’est pas de déléguer de sorte à ne plus rien avoir à faire, et la personne en charge de la tâche doit être autonome sans avoir peur de vous solliciter si cela est nécessaire.
En somme, il s’agit d’un travail d’équipe devant être bénéfique à chacun !

Une fois que vous avez délégué une tâche, prenez du recul. Si vous intervenez trop souvent, cela sera frustrant à la fois pour vous et pour la personne à qui vous avez confié la tâche, et cela risque d’entraver les progrès comme les résultats. La frontière est mince entre le suivi des progrès et la microgestion, surveillez votre comportement pour vous assurer que vous ne la franchissez pas involontairement !

Faites le point une fois la tâche accomplie

La notion de délégation va de pair avec celle de responsabilisation. Celui qui s’est vu confier une mission devient par conséquent responsable de sa réalisation dans les délais et de ses résultats. Faites le point après l’achèvement d’une tâche pour examiner ces résultats. S’il y a eu un problème, il incombe à cette personne (peut-être avec votre aide) d’y remédier. Une tâche bien accomplie doit également être reconnue. La reconnaissance et la critique ont toutes deux leur importance dans le processus de délégation.

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